Teleferico, coco !

Voilà, après deux semaines de boulot pour l'une et deux semaines de baroude au Pérou et en Bolivie pour l'autre, je m'en vais en ce samedi après-midi récupérer avec 4 jours d'avance un Chouchou à l'aéroport (et oui, encore). Le soleil est au rendez-vous sur la capitale, il fait beau, il fait chaud et on profitera de la bonne humeur ambiante pour s'aventurer dans le quartier touristique de la Mariscal. Des pâtes au menu du dîner : c'est du luxe ici et ça fait un bien fou quand on sait que mon régime quotidien, la faute à la cantine de l'UEMPE, c'est une soupe et le plat de résistance avec du riz blanc sans sauce (miam, j'en suis déjà blasée !) donc wèèèèèè des pâtes !

Le volcan Pichincha vu de Quito

Et pour ce dimanche 12, on prend de la hauteur en se pliant au rituel hebdomadaire de beaucoup de Quiteños : le téléphérique ! Et oui, n'oubliez pas que même la capitale est entourée de volcans et pour l'occasion, un téléphérique permet l'assaut du Pichincha ! Il est midi donc quand on emprunte la bête et qu'on monte, monte, monte de 2 800m à 4 100m d'altitude. En grimpant, on aperçoit au loin mon camarade Cotopaxi (le volcan mais à peine) et à nos pieds "la saucisse", autrement dit Quito car du nord au sud, elle s'étale sur 20 km environ, même de là-haut, avec les montagnes, on ne la voit pas entière.

Vue plongeante sur Quito

De là-haut, la vue est appréciable même si les nuages cachent quelques sommets et le vent vient me siffler dans les oreilles.

Vue depuis le Pichincha (4 100m) sur le Pasochoa mon voisin au pic pointu caché par les nuages

Il y a du monde, vous pouvez faire du cheval ou bien vous aventurer vers le sommet à 4 700m environ, le Ruku Pichincha, il faut environ trois heures donc ce sera pour septembre ! Nous préférons prendre notre temps et redescendre tranquillement, toujours avec le téléphérique. D'en bas, retour dans le centre et une balade au parc El Ejido, très fréquenté le dimanche. Des artistes viennent y proposer leurs tableaux et des femmes d'Otavalo leurs babioles. Une autre pause détente et nous décidons de nous diriger vers ma vallée, la vallée de Los Chillos, au sud-est de Quito, à 40 minutes en bus...

Découverte pour Chouchou de ma petite vie, du bus Vingala pour la ESPE, le campus où j'habite. Mes trois étages avec ma dernière marche plus haute que les autres et qui vous casse parce que mine de rien avec l'altitude, on s'essouffle vite. Ma chambre, une autre vie en cité U, plus spacieuse et avec ma propre salle de bain et même une mini-cuisine, quel luxe ! Bien vite, une autre découverte, le centre commercial voisin, bah oui faut bien faire des courses pour la semaine ! Assourdissant de lumières, de musique, on n'y fait pas long feu et on rentre vite à la résidence !