Un long, long voyage qui sur la fin entre Guayaquil et Quito m'a tout de même permis d'admirer l'avenue des volcans du ciel et donc d'apercevoir le petit bout de deux d'entre eux. Aux alentours d'Ambato, perçant la couche de nuages : serait-ce donc le Chimborazo, le volcan le plus haut d'Equateur avec un point culminant à 6 310m, sans doute et l'autre et bien, je ne sais trop mais les voir sortir leur bout du cône, ça le fait !
Le Cotopaxi |
Hugo est venu me chercher avec la voiture de son frère et une fois dedans, garé n'importe comment sur une voie de taxis, impossible de partir... Alarme bloquée, coupe-moteur activé. Donc, on est resté là, patiemment, la police est venue nous dire bonjour et il a appelé plusieurs fois l'assistance et enfin, après 30 minutes environ, on a pu repartir, le bordel.
Les bouchons et il me dépose à la résidence, je retrouve mes pénates équatoriennes, rien n'a changé si ce n'est que les cours ont désormais démarré et que le campus est un peu plus animé. Rangement des sacs, se réorganiser et se remettre dans le bain en somme. Constater que le réseau de l'université m'a coupé l'accès à de nombreux sites web dont facebook, impossible de lire les vidéos ou même d'écouter la radio. Moi qui suis une inconditionnelle d'Europe 1, ça m'embête un peu. Pour facebook et le téléchargement, je me dis que ça peut être une thérapie pour décrocher de facebook, pour regarder toutes les séries et films qui encombrent mon disque dur mais surtout pour me remettre à la lecture ! A voir si après le mail envoyé aux services web, je peux récupérer quelques accès.
Et donc, le décalage horaire se fait plus nettement sentir en ce retour. Il faut dire que le Amsterdam-Bonaire (antilles hollandaises) s'est fait sans souci, c'est-à-dire gros dodo mais quand à 3 heures du matin heure local, il fait 30° dehors et qu'on vous fait descendre de l'avion pour vous faire remonter une heure après, bah ça réveille et c'est nettement plus compliqué de se rendormir (même pour moi la marmotte). Nous remontons donc et direction Guayaquil puis Quito, ce trajet effectué au hublot à droite (31J pour ceux que ça intéresserait) m'a permis de voir les volcans, ce dont je vous parlais plus tôt.
Je lutte donc en cette fin de journée, heure équatorienne 17h (heure française 24h : avec le changement d'heure c'est désormais -7h pour moi), pour ne pas aller me coucher trop tôt et essayer de me recaler... jusqu'au moment où je ne tiens plus, le dos en compote et l'envie trop grande de me glisser sous la couette avec la bouillotte et de fermer les yeux...
C'est bon, je suis bel et bien de retour !
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