dimanche 8 mai 2011

Pacifique : partie 4, Guayaquil, la perla del Pacifico !

Ce mercredi matin signe la fin officielle de la formation dispensée aux 65 Peacekeepers. Pour cela, a lieu la cérémonie de remise du diplôme de passation et le fameux béret bleu des Nations Unies. Voici quelques images de la cérémonie.



 
La suite pour nous, après une fausse peur de devoir rentrer l'après-midi même au lieu du lendemain, on file avec les officiers de l'UEMPE manger un dernier bout pour célébrer cette fin. Direction le Malecon 2000, la même promenade en bord non pas de Pacifique, mais du fleuve Guayas cette fois-ci. Pour l'occasion, on peut encore profiter de quelques fruits de mer ou bien d'un seco de chivo, spécialité locale à base de chèvre. On repasse à la division et alors que certains font leurs valises pour le vol de l'après-midi, je me repose, je recharge les batteries pour découvrir au mieux Guayaquil.

Plaza Colon, Malecon 2 000, Guayaquil

Seco de chivo avec maduro (autre version de banane)
Vers 17h30, nous nous aventurons à pied vers le Malecon 2000, il fait encore chaud à cette heure et la délectation d'une glace s'impose avant d'entamer la promenade vers le nord. Cette promenade protégée, moderne est agréable et permet donc d'éviter les désagréments du trafic. On y trouve des jardins, des cafés, un cinéma Dôme (avec la toile au plafond), le seul d'Amérique du sud. Un peu plus loin, on découvre la colline Santa Ana chapeauté d'un petit phare. C'est le lieu de fondation de la ville. On peut s'y attaquer via un grand escalier de 444 marches qui permet de découvrir les petites maisons colorées, les ruelles et donc la placette au sommet. De là, la baie du Guayas s'étend à nos pieds ainsi que la ville, plus grande, plus étalée, plus peuplée que Quito, la capitale. L'ascension vaut la peine, vous l'aurez compris. (NB: pas d'appareil pour la balade car les militaires n'étant pas des nôtres à ce moment-là, ils nous ont mis en garde question sécurité. Par prudence, je n'ai pas emporté avec moi, mon fidèle compagnon, les illustrations sont donc des photos prises du net. Néanmoins, avec le recul, il faut faire attention certes mais la promenade est gardée, dommage.)

Malecon 2000
Malecon 2000 de nuit
Cerro Santa Ana
A la redescente, nous retrouvons nos compagnons pour un dîner avec... du poisson et des fruits de mer pour celui qui veut ! Yes, profitons-en encore donc et pour moi, ce sera un encocado, un poisson en sauce coco, miam miam. N'ayant rien de prévu demain si ce n'est la poursuite de la visite de Guayaquil, nous allons boire un verre au pied du cerro Santa Ana et faute de monde dans les discothèques, on rentre se coucher.

Encocado de pescado
Jeudi matin, le réveil sonne plus tard qu'à l'habitude et cela fait du bien. Au programme de nos dernières heures avant le retour à Quito : le parc Bolivar ou des iguanes... Et oui, la région connaissant un climat chaud, tropical voit ses parcs non pas peuplés de pigeons comme chez nous mais d'iguanes ! Nous en avions déjà croisé la veille sur la base ou sur le Malecon 2000 mais là, le parc Bolivar en est habité. Ainsi, à côté de la cathédrale, les branches des arbres sont alourdies par ces gros lézards parfois bicolores. Dépaysant.


Habitants du parc Bolivar à Guayaquil


Pour boucler la boucle, nous nous dirigeons de nouveau vers le Malecon 2000 (mais après un passage à la Poste où j'ai déniché de jolis timbres avec les animaux des Galapagos... qui seront les petits chanceux ???) pour découvrir la partie que nous n'avions pas encore arpentée jusque là... Vous vous rendez donc compte qu'elle est très longue cette promenade.


Tour mauresque du Malecon 2000



L'étape qui nous intéressera ici sera le marché artisanal pour emporter quelques souvenirs : mes boucles poissons en tagua, ma petite Vénus de Valdivia en céramique et...

Mon chapeau en paja toquilla !

Boîtes postales aux Correos (La Poste)

Cathédrale de Guayaquil
 Bientôt l'heure de passer à la division et de prendre les sacs s'annonce. Tout est dans le minibus, on passe déjeuner avant l'aéroport. Nous mangeons au Pique y Pase, une institution de la ville. Pour couper d'avec le poisson, je mange léger avec une humita. Miam encore. C'est un en-cas à base de maïs moulu et de fromage cuit dans une feuille de maïs. J'avais découvert ce mets au Chili puis en version maison en Bolivie dans le Chaco notamment, chez Doris et là, en voyant la proposition sur la carte, je recraque et miam. Au moment de la note, je profite de la gentillesse de la serveuse pour lui emprunter son chapeau, tada !

 



ça y est donc, c'est fini... ou presque car nous avons rendez-vous à 15h à l'aéroport militaire pour s'assurer d'être sur le vol. Nous sommes les premiers sur place, un peu trop tôt même donc on file au grand centre commercial voisin pour se détendre dans l'aire de jeux et être au frais, merci la clim ! On repasse à l'aéroport et là, commence la longue attente... 16h30 pour finalement apprendre que le vol a eu des soucis donc il est en retard... tellement en retard qu'on ne décollera qu'à 21h15 et pas dans n'importe quel aéronef... Un vrai avion militaire (Hercules C130) normalement dédié au transport de marchandises ou de parachutistes (y'a le câble et tout auquel ils s'accrochent). Nous sommes donc installés face à face sur des sièges en filets rouges, guère confortables c'est sûr mais épique et une expérience de plus à ajouter à la liste de mes expérimentations en domaine militaire. On joue des coudes et malgré les petits qui pleurent, le bruit du moteur (on improvise des boules quiès en papier toilette pour l'occasion) et l'attente sans fin, nous décollons et atterrissons bientôt (une heure après) à Quito. Il est 22h15, on nous attend depuis un petit moment, on s'empresse donc de tout mettre dans la voiture et d'atteindre nos différents points de chute : le circulo militar pour l'officier français qui y jouit d'une belle suite et la résidence de l'ESPE pour moi. Welcome back !



Dommage, je serais bien restée plus longtemps par là-bas mais toutes les bonnes choses ont une fin. Je suis déjà bien chanceuse d'avoir vu tout ça ! Il faut reprendre le chemin des cours, ce sera pour lundi !
Des bisous à vous tous qui suivez mes aventures équatoriennes ;-)

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