Un résumé succinct des dix derniers jours marqués surtout par le début des cours de l'après-midi (oui, oui, c'est incroyable, je sais). Tout un programme à mettre en place donc et à tester sur un groupe de 10 étudiants, principalement des instructeurs (et donc des collègues) de l'UEMPE. On a bien démarré je pense et il baragouine quelques mots, sont plutôt volontaires donc ça devrait le faire... Résultat lundi avec la première évaluation (et oui, on ne rigole pas). En parallèle, il y a bien eu une visite à l'Ambassade de France pour me présenter officiellement (bah oui, coopération oblige) et une cérémonie officielle avec le directeur de l'école des missions de la paix du Canada.
Mis à part ça, pas grand chose, la routine s'installe, le soleil est présent, les pluies sont nettement moins fréquentes ce qui me permet de faire un clin d’œil quasi quotidien à mes voisins les volcans ;-) Je n'ai toujours pas pris de photos mais je peux utiliser celles du net et vous les présenter car je connais désormais leurs noms. Le plus proche et celui qui se laisse découvrir le plus facilement est le Pasochoa, comme il forme un pic très fin, il est facile à reconnaître. Il se trouve à environ 13 km d'ici et atteint les 4 200 m. Son parc est ponctué de sentiers banalisés, j'espère donc un de ces dimanches aller m'aventurer par là-bas.
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Au fond, le pic du Pasochoa |
Ensuite, vous avez toute une couronne et depuis la ESPE (ma résidence), si je descends ou si j'avais accepté de changer de chambre (parce que chez moi, l'eau chaude est plus que capricieuse, enfin le chauffe-eau marche 50% du temps), on peut voir le Cotopaxi dont je vous ai déjà parlé. Il fait la renommée du pays avec ses 5 897 m. Il présente un cône parfait et son col de neige le rend majestueux. C'est celui-là même que les parents sont allés voir (mais qu'ils n'ont pas vu à cause de la pluie) et que nous tenterons normalement de grimper en novembre avec Tristan.
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Cotopaxi |
Plus loin, quand j'ai de la chance et ce fut le cas vendredi dernier, on peut voir l'Antisana, 5 753 m, pas un des plus petits ni un des moins tranquilles et encore le Cayambe (5 785 m et à 80 km vers le nord) que j'avais aperçu dimanche 15 mai en revenant d'Ibarra en bus. Enfin, vers le sud, j'aperçois régulièrement les Ilinizas, particulier parce qu'il comporte deux cimes jumelles, lui aussi culmine à plus de 5 000 m.
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Antisana |
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Cayambe |
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Ilinizas |
Côté culturel, je peux vous parler de cette semaine car elle fut un peu perturbée au niveau des cours à cause du 24 mai. En effet, le 24 mai, on célèbre ici la bataille de Pichincha. En 1822, en effet, sur les pentes du volcan voisin de la ville de Quito, le Pichincha, à 3 000m d'altitude, s'opposèrent l'armée indépendantiste menée par le vénézuélien Antonio José de Sucre (Mariscal Sucre) et les hispaniques. La victoire de ce premier impliqua la libération de la ville de Quito et l'indépendance des provinces désormais de la Real Audencia de Quito. C'est de cet ensemble que naîtra la république d'Equateur d'où l'importance de cette bataille et de sa commémoration. Et donc, cela signifie que cette semaine était ponctuée de cérémonies militaires auxquelles mes étudiants participaient mais aussi que le 24 est férié ou plutôt le 27, c'est-à-dire aujourd'hui même, car ici, on déplace les fériés pour avoir de longs week-ends.
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Bataille de Pichincha en 1822 |
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Cérémonie du 24 mai à Quito |
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Le Pichincha |
Mon férié est donc mis à profit pour vous conter ces dix jours passés mais aussi pour préparer la venue de Tristan ! Et oui, il y a plus d'un mois, j'accompagnais les parents à l'aéroport et m'y revoilà demain pour accueillir Chouchou ! Un petit week-end sympathique en perspective mais ça, c'est pour le prochain billet ;-)
Des bisous, bon week-end à vous tous ! Et une bonne fête à Maman ;-)
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