dimanche 20 février 2011

Le grand départ

La page tanzanienne ayant été tournée (cf. http://priscientanzanie.blogspot.com), me voilà au coeur de nouvelles aventures, de nouveau en Amérique du Sud. Et oui, souvenez-vous en 2007-2008, je me trouvais au Chili (cf. http://prisciinsantiago.blogspot.com) et au début de l'année 2009, en Bolivie (cf. http://priscienbolivie.blogspot.com) et me voici donc depuis mercredi soir dernier à Quito et ce, jusqu'à la mi-novembre soient 9 mois !
Expérience 1 au Chili, à Santiago la capitale
Expérience 2 en Bolivie, à Tarija, dans le sud du pays
Expérience 3 en Tanzanie, à Arusha au nord du pays
Expérience 4, actuellement, en Equateur, à Quito, la capitale
Pour résumer ma situation, toujours étudiante en Master 2 FLE à Nantes, cette expérience sera mon stage final de professionnalisation avec mémoire-soutenance et à la clé, si tout va bien, le diplôme ! Mais bon, ça ce sera pour novembre à mon retour. En attendant, il y a neuf mois de stage intense et pas dans n'importe quel cadre. Petite explication : j'ai postulé courant février au programme de stages FLE organisé par le CROUS et le MAEE (Ministère des Affaires Etrangères), à ce moment-là, il a fallu émettre des voeux en fonction des offres de stage. Après réflexion, mon trio de tête fut :
 
1° Quito en Equateur / 2° L'Ethiopie / 3° La Tanzanie.


Le dossier bouclé, il faudra attendre le comité de sélection début mai pour connaître mon sort... Et là, le 7, je crois, un courriel officiel m'informe de ma nomination pour le poste de Quito ! Bingo ! Je réalise plus ou moins car en réalité, le départ n'aura lieu qu'en février 2011, quasi 9 mois après... Néanmoins, j'effectue les quelques démarches administratives à faire : convention de stage, formulaire pour la mutuelle et plus récemment, le visa de courtoisie.
Pendant ces 9 mois, j'ai donc continué mon bout de chemin de fletiste : correction de mémoires, professeure de FLE en immersion en juin en Irlande puis mon passage à l'Alliance franco-tanzanienne d'Arusha de la mi-septembre à la mi-décembre 2010. En parrallèle, il y a eu la saison estivale en Bretagne, à la crêperie et les fêtes de fin d'année en famille ou entre amis en France. Bref, tout plein de choses qui font que les grains de sable du sablier se sont trop vite écoulés...

La date du 16 février arrive bientôt. Mon décollage est prévu au petit matin de Paris pour Madrid. Je quitte donc la maison familiale le 14 dans l'après-midi et Brest le lendemain. Le temps des "au revoir" est paradoxal : il s'étend selon avec qui ils ont lieu. Avec Tichacha, lors de notre remontée des Pyrénées vers la Bretagne le 6 février ou avec Titi le dimanche 13; avec Chouchou, sur les quais de la gare (so cliché, lol), avec les grand-mères au téléphone, le soir du 15 et avec les copines au petit matin du 16, à l'arrêt de bus : merci à Anne-Laure et Claire qui ont eu le courage de se lever à 5h du mat' pour m'accompagner. Entre le moment de se quitter et la date effective du départ, l'écart oscille donc et pourtant, la peine est toujours au rendez-vous. Ce départ a, de loin, été le plus difficile mais c'est ainsi et la promesse de visites en avril, en juin ou autres font qu'on ne se quitte pas réellement pour 9 mois ;-)

Le bus pour Orly puis, l'enregistrement du sac pour la soute (15kg je crois sur les éventuels 32kg autorisés, je suis trop forte, je pourrais ramener un max de choses ;-)) et la bonne surprise de se voir annoncer que sur le vol Madrid-Quito, j'ai été surclassée et que je voyagerai donc en Business class. Cela signifie de la place pour étendre ses jambes, des hôtesses aux petits soins pours les 24 privilégiés que nous sommes et pas de bébés qui pleurent ou d'enfants qui crient, le pied ! En attendant d'embarquer pour Madrid, derniers coups de fils avec Papa, Maman, Chouchou et le moment d'éteindre le téléphone pour des raisons de sécurité arrive bientôt... Installée au hublot, je me rends compte que le brouillard se fait de plus en plus épais et par conséquent, nous ne décollerons qu'une heure plus tard... Je ne me rends pas bien compte de l'heure, je roupille déjà et j'ai mal au cou, comme d'habitude car j'ai zappé de sortir mon oreiller gonflable (cadeau de Chouchou ;-)) du sac, la boulette.

Vol sans encombre si ce n'est que nous arrivons à quasi 11h et que l'embarquement pour le vol pour Quito commence dans vingt minutes. J'emprunte donc les escalators, les ascenseurs, le train, l'aéroport de Madrid étant en effet un vrai labyrinthe. Je trouve la porte d'embarquement et devant la file d'attente, j'avoue apprécier la file spéciale Business Class où nous passerons en privilégiés.Dans l'avion, c'est le luxe, le seul hic c'est qu'ayant été surclassée, je ne bénéficie plus d'une place au hublot, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche : un siège entièrement inclinable tel un lit, un écran télé plus grand, un repas préparé par un grand chef et des boissons en open bar. J'en aurais bien profité mais trinquer en solo, ce n'est pas trop mon truc donc j'ai testé le jus de fruits et l'eau, soft, quoi. Du dodo, des films et nous arrivons vers 17h30 heure locale soir +6 pour vous, 23h30 à Quito.

L'aéroport Mariscal Sucre se trouve en pleine ville, ce qui fait de l'atterrissage sur piste courte un moment intense du voyage, je crois n'avoir jamais vécu la chose de maière aussi vibrante... Bon, pour ceux qui me connaissent bien et qui ont suivi mes aventures, j'ai pour habitude d'illustrer mes premiers billets avec les photos prises de l'avion avec un bout d'aile si possible. Hélas, en ce jour, je n'étais point au hublot et le brouillard avait pris soin d'embaumer la ville située à quelques 2 850m d'altitude, sur les flancs du volcan Guagua Pichincha qu'on ne voit donc pas, dommage. Pour info, un nouvel aéroport est en construction afin d'accueillir de plus gros avions, son inauguration était prévue pour octobre 2010 mais on l'a compris, j'ai atterri à l'ancien donc il ne doit pas être encore ouvert.

L'aéroport Mariscal Sucre à Quito
Me voici donc en terre équatorienne pour la première fois de ma vie, un passage par la guérite, le visa est accepté, mon entrée autorisée, il ne reste plus qu'à récupérer le sac et à démarrer cette nouvelle aventure !
© Duncan Walker / Istockphoto

3 commentaires:

  1. un gros bisousssssssss de ton papa qui a tout lu

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  2. Youpi ! Astérix en Equateur ! Je ne l'avais pas celui-là ! Je suis ravie de pouvoir lire à nouveau tes aventures !

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  3. Retranscription des commentaires de Facebook :

    A Polly Néro, Malise y Mélina les gusta esto..

    Mélina dit : "México-Ecuador, no tan lejos! Hay que verse pronto amiga! J'espère que tout va bien pour toi! Gros bisous !"

    Priscilla : "oui, oui, ça va, t'inquiète... Pour venir te voir, il faudrait que j'en sache plus quant à des congés éventuels, lol. Dès que j'en sais plus, je te tiens au courant. Et toi ? ça va bien apparemment ? Raconte ! Des bisous, bonne nuit, je vais me piotter.

    Anne-Laure Ingalls Jdit : "J'aime j'aime j'aime, vivement les posts suivants !!!"

    Priscilla dit : "cool, commentaire bienvenu aussi sur le blog pour le faire vivre ! Tout le monde n'ayant pas fbook ! + inscription, lol. Je fais la promo même si je ne touche rien je vous assure : aucune pub ! merci anne-laure. J'hésite à ajouter au premier les photos de notre nuit en tas ! bisous ! bonne journée !"

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