Après avoir enfilé ma tenue "formelle" ou comme on voudra l'appeler, il est 17h quand Edmundo, militaire étudiant à l'UEMPE en relations publiques, vient me chercher pour m'amener à la Plaza San Francisco, une des places-clés du centre historique. Un côté de la place présente une longue façade blanche chapeauté d'un clocher, celui de l'église la plus ancienne de la ville. Derrière la façade, s'étale l'un des plus grands complexes religieux (3 ha) de l'Amérique du Sud. La grandiosité de l'ensemble a encouragé les rumeurs telle celle qui dit que le diable aurait aidé à sa construction. Pour le reste de la visite, il faudra attendre la visite officielle.
Plaza San Francisco |
Pour la soirée, nous nous contenterons du carré VIP, au dernier rang tout de même, que nous parvenons à atteindre après avoir pas mal tourné en rond pour trouver une place. Nous nous faufilons, saluons par-ci par-là des militaires encore et toujours, c'est leur soirée en même temps... Une fois assis, nous découvrons le spectacle auquel nous allons assisté : le concert de gala de l'orchestre de l'armée à l'occasion du 182ème anniversaire de la Bataille de Tarqui, du jour de l'armée équatorienne, du civisme et de l'unité nationale.
La Bataille de Tarqui : kezako ? J'apprends en même temps que vous l'histoire du pays qui m'accueille afin de vous faire comprendre au mieux ce qui se passe. "Le 27 février 1829 a eu lieu à Giron, à 44km de Cuenca, sur la route de Machala, la bataille de Tarqui, entre les troupes de la Grande Colombie, commandées par le Maréchal Sucre, et l’armée péruvienne, commandée par le cuencano José Domingo Lamar ; cette bataille, remportée par la Grande Colombie, a servi à définir les frontières de la République de l’Equateur, créée en 1830." Important donc.
Bataille de Tarqui, 27 février 1829 |
Il fait nuit, les cloches de l'église sonnent l'Angelus, les officiels, les généraux et leurs familles ont pris place au premier rang, le spectacle peut enfin commencer. Je vous passe le programme mais du classique évidemment dont le Radeski de Strauss ou encore la "Gloria al Ejercito Ecuatoriano" du professeur Luis Izurieta. En parallèle, des petits fours nous sont distribués et avec ça, une petite boisson chaude dont le nom m'échappe mais qui est constitué de naranjilla (petite orange), de canelle et d'alcool, une sorte de vin chaud local qui nous réchauffent en cette soirée un peu fraîche. Un, deux, trois, quatre, Edmundo s'ennuie et me donne donc constamment un verre, en même temps c'est super bon... Le concert est ponctué à son intermède par l'apparition de Pamela Cortez, la Lara Fabian locale.
La naranjilla, petite orange |
La soirée se termine sur un immense feu d'artifices, cela fait bien longtemps que les pétards ne m'avaient pas impressionnée comme ça (clin d'œil aux feux de Roscoff et Saint Pol de Léon qui à côté, font office de pétards mouillés). Edmundo me présente enfin ses collègues avec qui nous rentrons vers El Valle, mon home sweet home.
Conclusion : une soirée agréable et hors du commun, un souvenir sympa en somme.
Transcription Facebook a dit…
RépondreSupprimerA Amaury G. y Anne-Laure Ingalls les gusta esto.
Nylecoj Eportem a dit :
Congratulations upon that stupendous -and most informative - blog of yours dearest. Keep up the good work and, more importantly, have a blast in Quito! Muchos abrazos, Jocelyn
24 février 2011 15:43